La mission d’Osons Ici et Maintenant est de créer et accompagner le déclic pour que les jeunes de tous horizons osent déployer leur potentiel, s’insèrent durablement et construisent demain : « Nous concevons et animons des parcours innovants d’accompagnement et d’engagement dans un cadre bienveillant qui favorise la confiance en soi et l’émancipation. Des parcours adaptés et connectés à notre écosystème de partenaires territoriaux qui permettent aux jeunes d’avoir un déclic, de prendre confiance en eux et de développer leur capacité d’agir dans une dynamique positive et contributive. » J’ai découvert l’association Osons Ici et Maintenant – OIM – à l’occasion de l’édition 2017 de la Fabrik à Déclik et ce fut un véritable coup de cœur !! ❤ J’ai tellement apprécié cet événement que j’ai sauté immédiatement dans le bateau en participant à un programme d’accompagnement. Les personnes engagées dans cette association ont pour moi été particulièrement inspirantes, à travers leurs postures et à travers ce qu’elles étaient capables de mettre en œuvre. L’événement a été une petite révolution personnelle en me faisant découvrir qu’il était possible et fécond d’être dans la joie, la solidarité, l’amour et éprouver ce sentiment rare de faire corps collectivement… OIM ça a aussi et d’abord été pour moi une série de découvertes qui m’ont permis d’apprendre à monter des vidéos, de danser librement, de bricoler de mes mains, … Petites compétences hyper précieuses au quotidien !! Aujourd’hui, j’ai à cœur de transformer ce que j’ai pu recevoir en basculant dans le côté organisation (en mettant en place des Fabrik à Déclik) afin de permettre d’autres déclics et de maintenir ces espaces de bienveillance et d’énergie positive ! OIM a grandement contribué à ce que je me sente prêt à affirmer mes valeurs et à réaliser ce que je souhaitais voir naître dans le monde !
Mouvement non-violent de réflexion et d’action né en 1974, le MAN a pour objectif de promouvoir la non-violence et de faire valoir son apport spécifique dans la vie quotidienne, dans l’éducation et dans les luttes sociales et politiques. Le MAN Lyon – Mouvement pour une Alternative Non violente – fonctionne avec les commissions Education, Tensions Sociales et Solidarité Internationale. Mon engagement au MAN Lyon a pris place à une période de ma vie où j’étais polyengagé et surtout hyper enthousiaste et excité à l’idée de vagabonder dans le monde associatif et militant ! À l’époque, j’étais en service civique aux Petites Cantines, je mettais un pied à Alternatiba, je me rapprochais des réseaux comme le Genepi, le WARN, Osons Ici et Maintenant, je lançais un concept de rando-spontanée chez l’habitant, je démarrais mon BAFA, je plaçais de l’argent à Terre de Liens, je bénévolais à des dîners dans le noir… Bref, autant dire que j’avais autant d’envies que d’engagements ! (c’est quand même un peu moins vrai aujourd’hui 😂) Le MAN Lyon a été impactant dans mon parcours car les actions mises en œuvre par l’équipe de l’association m’ont permis de me retrouver très rapidement nez à nez avec des personnalités politiques : des directeurs de cabinet, une déléguée du préfet du Rhône, un secrétaire d’État – Julien Denormandie ! Les projets auxquels j’ai pu participer à l’époque au sein de l’association étaient énormément en lien avec les institutions publiques et nécessitaient des rencontres et échanges réguliers avec celles-ci. C’est aussi à travers ces projets que j’ai pu rencontrer les frères Lakdar et Yazid qui portent l’association Médiation nomade, à Paris, deux frangins vraiment très sympathiques ! Enfin le MAN Lyon m’a surpris par une dimension très forte de transversalité, aussi bien utile pour aller chercher des financements que pour croiser les regards sur différents thèmes auxquels s’intéresse l’association et faire des ponts entre eux. Plus d’infos : Ici
Scicabulle est une association qui a pour objectif général de transformer la société en permettant à toutes et à tous de s’émanciper, par le biais de facilitations et de formations. • Scicabulle accompagne les démarches collectives, en privilégiant les méthodes d’animation participative et le transfert de compétences, pour permettre à chacun.e de s’exprimer, de contribuer et de s’approprier des contenus dans les actions collectives. Mon engagement à Scicabulle est né de plusieurs choses : mon intérêt d’abord pour l’éducation populaire et la volonté d’apprendre, en cherchant quelques repères sur le fonctionnement d’un groupe, sur la clarification des rôles et la place de chacun-e dans un projet associatif et un collectif, ainsi que sur les outils mobilisables. Il est né aussi du sentiment de frustration lors de mon service civique de me sentir déconnecté, depuis ma position, d’une hiérarchie qui me paraissait inadaptée. Si j’ai mis le pied à Scicabulle c’était au départ avec l’intention d’observer les postures des personnes qui y travaillaient et de faire des retours sur les formations proposées. Cela a vraiment pris une toute autre ampleur ! Que je n’avais bien sûr même pas imaginée ! Cet engagement m’a permis de côtoyer une chouette équipe de personnes (dont beaucoup de femmes !) bien engagées et de participer à la vie de l’association. Celle-ci a pu comporter ses aléas, ses moments de doute et de question, ses périodes de conflits… Avec le recul, je peux dire qu’il a été important pour moi d’être garant du cadre, de participer au développement d’une structure, d’apporter ma pierre à un projet avec de belles ambitions, de me ressourcer sur les questions d’intelligence collective.
Le collectif de chantiers participatifs a été créé sous mon impulsion et grâce à l’intérêt de nombreuses personnes autour de moi. Il existe avec les intentions suivantes : dans une démarche de solidarité locale, en soutien à des personnes qui construisent ou rénovent des lieux dans les régions autour de Lyon. Dans une démarche de création de liens entre personnes curieuses, s’intéressant à d’autres modes de vie et s’inscrivant dans les champs de l’écologie, de l’habitat, de l’auto-construction ou auto-rénovation et du faire soi-même. L’initiative du collectif la CLÉ a démarré par un premier chantier paysan au printemps 2019, chez un couple, Nicolas et Véronique, habitant à Chaussan dans les coteaux du Lyonnais. À l’affût sur les réseaux, je vois passer leur demande de gros coup de main pour rénover des serres dont les bâches se sont abîmées. Je les contacte. Finalement, nous débarquons pour le weekend, nous sommes une petite dizaine. Et hop, voilà plein de petites mains pour aider ! Au départ, il s’agit de réunir des personnes autour de moi et de réussir à fédérer un groupe autour d’une démarche originale. D’ouvrir un espace de rencontres, d’échanges, de nous forger des valeurs communes et de porter un projet dont aujourd’hui je suis assez fier. En 2022, la démarche prend un virage. Je planifie désormais une saison entière de chantiers, je pose les dates, je contacte chaque lieu et avec une amie, Manon, on élabore en parallèle un projet artistique, afin de faire venir des artistes et mettre en valeur les lieux, les personnes et leurs démarches. Cela aboutit : en tout, 7 artistes se déplacent sur les chantiers, une trentaine de personnes viennent bricoler sur les lieux, il y en a 6 et ils se situent dans les régions de la Drôme, du Rhône et de la Saône et Loire. Une belle réussite qui m’aura demandé de la persévérance !
Depuis près de 15 ans, Mont’en scène est une association de promotion de la culture en milieu rural, à travers des événements organisés dans les Monts du Lyonnais. Depuis 2018, elle met en place une fois par an, en août, une randonnée : un mélange de magnifiques traversées des paysages des Monts et Coteaux du Lyonnais, de rencontres inattendues, de productions paysannes et des créations artistiques locales… Une expérience collective hors des sentiers habituels !! Ce serait un abus de langage de dire que je me suis « engagé » à Mont’en scène, mais c’est une association tellement chouette que je n’imaginais pas ne pas la faire apparaître ici !! Et j’ai à cœur de faire la découvrir, alors oui, parlons-en… 😄 Mont’en scène c’est d’abord une bien belle équipe de personnes et avant tout une équipe intergénérationnelle ! (ce qui est déjà hyper rare !!) Je me reconnais non seulement dans leurs valeurs – la convivialité, l’interconnaissance, l’expérimentation, la cohésion de groupe. Et j’aime que ces personnes fassent vivre autant ces valeurs dont finalement elles parlent peu… Car elles les font vivre beaucoup !! (ce qui est tout aussi rare) Mont’en scène, ça a été pour moi comme remettre le pied à l’étrier du voyage. Et c’est aussi un concept que j’ai trouvé original et très agréable et pertinent pour créer du lien sur un territoire entre les habitants. J’aime ce parti-pris du temps lent, de la traversée à pied, de la convivialité, de la culture… C’est une randonnée bien bigarrée et bien belle !! Et qui mêle des univers qui ne se croisent pas souvent. (En voilà encore une de rareté !) La rando est alors le prétexte de partir à l’aventure… Elle est ponctuée d’animations diverses, curieuses et agréables et m’a fait plonger à chaque fois dans un espace temporel onirique.
Il existe un centre social dans chaque arrondissement de Lyon. Il s’agit « d’une maison des habitants d’un territoire ». Porté par et pour ces habitants, il entend permettre l’épanouissement de chacun-e (notamment en améliorant la vie quotidienne de toustes) et favoriser la mobilisation citoyenne (notamment en faisant entendre la parole des habitants). Les centres sociaux possèdent en principe 3 dimensions : un centre d’activités et de services, un centre d’accompagnement de projets de personnes ou de collectifs d’habitants, un centre de développement de la citoyenneté. Un centre social est un espace foisonnant d’activités et de projets : si l’on cherche bien, il y en a un peu pour toustes et de pas mal de couleurs ! Sans trop d’exigence, chacun chacune devrait réussir à y trouver son compte. Bien sûr, chaque lieu diffère, car ce sont des lieux déclinés en fonction des équipes professionnelles et aussi de l’implication des habitants. Je trouve essentiel que l’on puisse trouver en France des lieux qui garantissent certains services de base : des cours de langue française pas cher, des possibilités d’accompagnement en fonction des situations, un accès aux droits, un accès à internet… Un centre social, en résumé, c’est ainsi une bonne porte d’entrée dans l’univers du bénévolat ! Après je vous souhaite de tomber sur des équipes qui vous comprennent et vous correspondent, cela simplifiera grandement les choses 😊 Car avec les centres sociaux, il faut parfois faire preuve d’un peu de persévérance pour se faire entendre.
Danse la Rue est un collectif autogéré d'artivistes joyeux et joyeuses, mettant pleinement en mouvement l’espace public. Nous sommes engagé-e-s pour la Vie, la Joie, la liberté et l’amour dans l’espace public ou en public. Donner à ces espaces aseptisés de nouveaux visages : de nouveaux contours, de nouvelles couleurs, de nouveaux usages, afin de faire émerger d’autres possibles et d’autres manières d’être au monde ; en faisant ensemble de la rue un immense terrain de jeu et de créativité ! Danse la rue représente à mes yeux un bel espace de recherche et de création artistique, ce qui est assez précieux je trouve dans notre société sectorisée. Cela me rappelle que je suis capable, moi, d’autres, tout le monde, d’être source de créativité et d’art. Et que celle-ci peut s’exprimer gratuitement, librement ! Enfin, c’est aussi une bonne piqûre afin de rappeler que l’espace public n’appartient à personne, si ce n’est à tout le monde. J’ai donc rejoint l’aventure de ce collectif il y a plus d’un an maintenant. Cela me permet de perpétrer ces rituels qui m’invitent à mettre mon corps en mouvement. Pourtant, en matière de mouvement, je viens de loin ! Car oui, la route fut longue avant de me sentir libre de bouger librement devant le regard d’autres personnes. Pendant longtemps, je suis resté trop bloqué pour oser me mettre en mouvement et m’exprimer. Désormais je suis heureux d’avoir trouvé ces personnes avec qui bouger, vibrer, militer, laisser notre chant de corps sortir et s’exprimer ! Ces personnes avec qui j’ai la sensation de partager un bon bout de valeurs et une vision commune du monde, alors même que nous n’en parlons pas tant que ça. Ici, encore une fois : place à l’action ! Et je trouve essentiel de pouvoir rendre vivant et animer ces espaces dits « publics » qui n’ont plus un air très fier… Pour moi Danse la rue, c’est un outil simple, accessible à toustes et facilement transmissible ! Un remède idéal à l’heure où l’on nous rabat les oreilles qu’il faut nous cloisonner, nous cloîtrer, nous claquemurer ! Danse la rue ou un appel à vivre !
L’ACEPP 69 – Association des Collectifs Enfants Parents Professionnels – est la fédération qui œuvre à l’échelle du Rhône et de la Métropole de Lyon. Elle regroupe différents acteurs (crèches parentales, collectives, RPE, ludothèque, accueils de loisirs, LAEP, espaces de parentalité…) qui partagent des valeurs comme la coopération parents et professionnels et l’ouverture à toutes les familles, l’ancrage territorial, le lien social et la solidarité. L’ACEPP 69 a pour but de promouvoir la qualité d’accueil du jeune enfant dans la Cité et la place des parents dans tous les temps et espaces d’éducation. L’ACEPP69 a été ma première expérience professionnelle vraiment harmonieuse ! En partant, j’ai été ravi de pouvoir constater et témoigner à l’équipe à quel point cette expérience a été une petite révolution pour moi : avoir un travail dans lequel je me sente bien, où mon travail est reconnu, où je sens que les personnes avec qui je travaille peuvent être soutien en cas de besoin, où l’on ne me demande pas sans arrêt de me réinventer. Mais simplement de mettre en œuvre ce que je sais faire. La structure est bien organisée, sans hiérarchie oppressante et avec une répartition claire des rôles de chaque personne salariée. Je me suis retrouvé dans leur approche que j’ai l’inspiration de qualifier de « sobriété de projets » : il ne s’agit pas d’en faire à tout va et le dispositif du Ballad’où que j’ai conduit, s’il est lourd à porter logistiquement, est assez simple et reproductible partout où il y a des jeunes enfants et des parents. L’association fait ensuite le pari du temps long afin de constituer des groupes d’habitants suffisamment solides pour porter une dynamique en commun. Cela peut quand même prendre un certain temps, il ne faut pas être pressé !! J’ai enfin aimé la posture de mes collègues, qui est un sujet approfondi au sein de l’association. Elle est travaillée notamment dans un espace régulier où cela est pleinement dédié : l’analyse de la pratique. Cela favorise une posture qui consiste à se rendre pleinement à l’écoute des habitants, sans projection. J’ai donc trouvé particulièrement pertinent cet outil du Ballad’où qui permet d’installer un dispositif convivial, assurant des espaces de parole et de voir comment celui-ci permet de faire émerger des initiatives citoyennes.